vendredi 28 juillet 2017

Le silence

Une déception du coeur, une déchirure amoureuse que je viens de vivre, que je ressens si durement, si profondément et qui me pousse à rédiger ce post sur le silence.

Allons d'abord quelques jours en arr... pardon ? oui oui, jours. Pourquoi ?  Ha ok, je vois. Comment est-il diable possible d'avoir une déception amoureuse après quelques jours, voir semaines à peine ? N'oubliez pas que le coeur a ses raisons que la raison ignore. Et dans ce cas, oui dans ce cas, cet adage s'applique parfaitement à ma situation.

La personne "impliquée" a opéré, sans le vouloir, une telle alchimie sur moi que je suis tombé bien malgré moi dans "je me suis emballé". Et franchement, elle en valait vraiment la peine. Donc oui, une déception de coeur peut vous prendre et vous faire mal même après une courte période. 

Donc, tout allait bien, merveilleusement bien. J'ai été d'une gentillesse remarquable, exemplaire, naturelle. On ne pouvait mieux faire. Même mon frère de tête m'a laissé en paix. 
Et puis il y a eu du silence... insidieux, mauvais, pervers qui se délecte des doutes et peurs de la personne qu'il emprisonne. Ce silence qu'elle m'a montré en lieu et place de ses interrogations et de son interprétation de ce que moi je ressentais.  Ce silence qui, tel un colosse non d'argile mais de pierres aussi dures que possible, m'a empêché de la rassurer, de calmer ses angoisses et d'éteindre ses doutes.

Et moi, trop gentil. Trop gentil car pourquoi l'embêter ? Pourquoi la forcer à me parler. On ne peut pas forcer quelqu'un comme elle. On doit la protéger. Je la protégeais ! Mais le silence face à la gentillesse. Cette dernière part d'office perdante.

Et de fait j'ai perdu, perdu alors que je ne me battais même pas. Les doutes n'ont pas été effacés, j'ai été interprété, jugé et condamné.
Ce silence qui mure la personne et la confronte à elle même, lui retirant toute objectivité. Je sais de quoi je parle car j'ai moi aussi abusé de ce silence. 
Ce silence qui, installé chez une seule personne, nous a laissé tous les deux avec nos pensées non partagées.
Ce silence qui s'est finalement brisé, son travail étant terminé, le jugement tombant, et la sentence immédiate , sans appel, qui s'en est suivi. Et le coeur, la tête, votre âme d'un coup se mettent à hurler. A hurler oui mais, à nouveau, tout en silence pour ne pas qu'on les entende.



Amis Calmants

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